Jib et Julie à bicyclette

Jib et Julie à bicyclette

La sortie des parcs et le retour en Bolivie

La sortie du parc offre encoré ses paysages de fou, mais aussi des pistes bien difficiles… encore  : sable qui parfois nous fait nous enliser et nous oblige a pousser, sur de bonnes portions, sol a effet “tole ondulee” qui nous fait l effet shaker et fait mal aux fesses, vent violent en permanence, et 4 jours sans redescendre en dessous de 4200m, et jusqu a 4750m, avec des nuits a -20.

 

Le dernier jour, 21 octobre, il nous reste 50km a parcourir pour sortir du parc. Sachant que la veille, nous avons fini sur une quinzaine de km a l allure de tortues, a pousser dans le sable, avec un gros vent de face, etc, et que nous n avons meme plus d eau propre a transformer en eau potable, le moral est un peu bas… On se demande si on en a pas encore pour 2 jours a ce rythme-la…

 

Heureusement, la piste s ameliore juste ce qu il faut pour nous permettre d avancer : le fait est aussi que, comme on se dit, on devient assez fort pour faire le “Paris-Dakar” a velo ¡!!

Tres tres beaux donc ces parcs, meme si le dernier jour, on etait contents de retrouver un peu la civilisation, l asphalte, et quelques magasins pour manger autre chose que de l avoine et des pates ;-)

 

On arrive donc a la frontiere pour le dejeuner de midi, et le vent etant cette fois favorable, on decide vers 15h de pousser jusqu a Sabaya, une ville a priori relativement grande sur la carte, a 43km d ici, pour se trouver un hebergement et enfin de poser un peu ¡

 

C est donc bien sur les rotules, vers 17h30, qu on atteint enfin la fameuse ville… qui s avere en fait etre un village de sable, avec un sac plastique accroche a chaque epineux, ville fantome dans laquelle nous ne trouvons qu un “residencial” aux allures de prison… Mais ca fera l affaire ¡ Toujours pas d Internet donc pour vous donner des nouvelles… Vous aurez tout d un coup ¡

 

Ca y est, aujourd hui 22 octobre, nous nous posons donc enfin dans ce village desertique, de retour en Bolivie apres 9 jours sans interruption de velo + bivouac ¡

 

Nous qui apprehendions un peu cet itineraire, moins emprunte par les cyclotouristes que les routes principales (par Oruro ou Cochabamba), nous ne regrettons rien ¡ C est sur qu on en a bien bave, quo n a perdu quelaues kilos, et que ce n etait pas donne, ni techniquement, ni physiquement, avec en plus des velos bien charges en bouffe , en essence, et en eau, 5 jours d autonomie obligent pour traverser les reserves chiliennes… mais le jeu en valait la chandelle ¡!! Vous pourrez apprecier par vous-meme la beaute des paysages sur les photos… ¡

 

En tout cas, ce qui est sur est que la Bolivie est encore bien plus pauvre que le Perou… A part les 5-6 villes principales du pays, qui offrent un confort relatif, tout le reste du pays est assez enclave et n est constitue que de villages tres pauvres et de pistes de sable et de terre…



31/10/2011
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